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Scrubs – Perry COX : Cynique à souhait

Vous pourrez en parcourant ce blog, prendre connaissance de descriptions et d’analyses de personnages phares des séries abordées.

Commençons dès à présent non pas avec JD, auquel je réserve bien évidement une place toute particulière sur ce blog et dont vous pourrez admirer sous peu la présentation, mais avec son mentor le docteur Perceval Ulysse COX (plus couramment appelé Perry), chef des internes et botteur fessier officiel du chef de service Bob KELSO. Monsieur COX donc, nous gratifie à chaque épisode de tirades rondement menées, toutes emplies d’un humour délicieusement cru, narcissique et tranchant, harmonieusement agencé dans une verve qui en essoufflerait plus d’un. Et comme un exemple vaut bien souvent mieux qu’un long discours, j’ai sélectionné pour vous quelques unes de ces fumantes paroles…

Sachez que la réserve de patience dont j’ai hérité en naissant est comme votre virginité. Vous pensiez la garder à jamais. Jusqu’à cette nuit où effondrée par les affres de votre adolescence vous pleuriez sur vous même. Votre pote Kevin – qui ne voulait que des relations amicales avec vous – passa par la avec sous le bras un exemplaire de « autant on emporte le vent » et une bouteille de rhum et baDABOUMMMMMM ouah elle s’est envolée pour toujours… Comme ma patience aujourd’hui.

Ce personnage, bien que profondément cynique, misanthrope et sadique, se différencie d’un Dr House par son attention et son dévouement à ses patients. En effet, comme le souligne JD, « même après 20 ans de ce métier de médecin quand les choses vont mal, il trouve les choses toujours aussi dures. »

Outre une incontestable sagesse, il vous arrivera d’entrevoir ça et là à travers ce cynisme une pointe d’émotion lorsqu’il partage avec JD son ressenti, souvent teinté d’un pragmatique fatalisme, concernant la fragile frontière délimitant la vie et la mort. Ce ressort émotionnel est la conséquence d’un non-dit ; cet egocentrique affiché ressent en effet pour son protégé une admiration et une tendresse quasi paternelle que l’on ne perçoit qu’en de rares occasions, et qui donnent lieu aux épisodes les plus touchants…

Mais que serait donc ce personnage admirablement construit sans un bon casting ? Et bien que l’assistance se rassure : je puis assurément affirmer que ce dernier est une réussite ! Derrière le docteur COX se cachent en effet des yeux exorbités de colère, un rictus (un sourire ?) significatif, un ton monocorde et un débit de paroles défiant toute concurrence. Ajoutez à cela une gestuelle à la fois déjantée et terrifiant, magnifiant encore un peu plus ce rôle capital, et vous obtiendrez le parfait John C. McGinley, qui jouit déjà d’une filmographie plus qu’honorable (Se7en, Platoon, Né un quatre juillet, Wall Street, …).

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  1. 30 juin 2010 à 20 h 30 min

    Salut.

    Je suis entièrement d’accord avec toi 🙂

    Le personnage Cox est un des personnages les plus complexes de la série tant il est à la fois sensible mais refuse de l’admettre et voudra à tout prix cacher chacune de ses émotions pour paraître dur et froid. Chose qu’il ne parviendra pas à le faire comme tu l’as si bien souligné et démontré: épisode où il tue accidentellement trois patients, la mort de Ben, les divers moments avec Jordan, etc.

    Un point intéressant à noter c’est évidemment son évolution au fil des saisons où il apprend, souvent à ses dépens, que les émotions permettent d’arriver à bien plus loin dans la vie sociale et professionnelle.

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